La Guerre en Égypte Antique
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 l'égypte antique

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Thoutmôsis IIIroiguerrier
Pharaon D'Égypte \Pharaon Guerrier
Thoutmôsis IIIroiguerrier


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MessageSujet: l'égypte antique    l'égypte antique  Icon_minitimeMer 25 Sep - 3:25

Égypte antique
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Le sphinx de Gizeh et la pyramide de Khéphren.
Temple de Ramsès II à Abou Simbel.
hiéroglyphes liés aux constructions.

L'Égypte antique[1]est une ancienne civilisation d'Afrique du Nord-Est concentrée le long du cours inférieur du Nil, dans ce qui constitue aujourd'hui l'Égypte.

La civilisation de l'Égypte antique prend forme autour de -3150[2]avec l'unification politique de la Haute-Égypte au sud et de la Basse-Égypte au nord sous le règne du premier roi et se développe sur plus de trois millénaires[3]. Son histoire est parsemée d'une série de périodes stables politiquement, entrecoupées de plusieurs périodes intermédiaires, plus troublées. L'Égypte antique atteint son apogée sous le Nouvel Empire puis entre dans une période de lent déclin. Le pays subit les assauts répétés de puissances étrangères dans cette période tardive et le règne des pharaons prend officiellement fin en -31 où l'Empire romain conquiert l'Égypte pour en faire une province[4].

Le succès de la civilisation égyptienne antique découle en partie de sa capacité à s'adapter aux conditions de la vallée du Nil. L'inondation prévisible du fleuve et le contrôle de l'irrigation de la vallée produit des récoltes excédentaires qui alimentent le développement social et culturel du pays. Ce surplus agricole donne à l'administration les moyens de financer l'exploitation minière de la vallée et des régions voisines du désert. Le développement rapide d'un système d'écriture indépendant, l'organisation de constructions collectives et de projets agricoles, les relations commerciales avec les pays voisins et une armée solide permettent à l'Égypte d'affirmer sa domination sur la région. Toutes ces activités sont organisées par une bureaucratie de scribes, de dirigeants religieux et d'administrateurs sous le contrôle du pharaon qui assure l'unité du peuple égyptien dans le cadre d'un système complexe de croyances religieuses[5],[6].

Les nombreuses réalisations des Égyptiens de l'Antiquité comprennent l'extraction minière, l'arpentage et les techniques de construction qui facilitent la construction de pyramides monumentales, de temples et d'obélisques. On compte également à leur crédit le développement des mathématiques, de la médecine, de l'irrigation et de la production agricole, la construction des premiers navires connus, la faïence égyptienne, de nouvelles formes de littérature[7]. Du rassemblement des tribus primitives qui créent le premier royaume pharaonique jusqu'à sa disparition peu avant notre ère, l'Égypte antique est le théâtre d'évènements majeurs qui influencent assurément la culture et l'imaginaire des peuples lui ayant succédé. Son art et son architecture sont largement copiés et ses antiquités sont disséminées aux quatre coins du monde. Un regain d'intérêt pour la période antique au début de l'époque moderne conduit à de nombreuses investigations scientifiques de la civilisation égyptienne, notamment par des fouilles, et à une meilleure appréciation de son héritage culturel, pour l'Égypte et le monde[8].Histoire[modifier | modifier le code]
Articles détaillés : Histoire de l'Égypte antique et Chronologie de l'Égypte.
Principaux sites de l'Égypte antique.

Les trois mille ans d'histoire de l'Égypte antique semblent receler autant de changements que de constantes. Les périodes fastes alternent régulièrement avec des périodes d'instabilité plus ou moins prononcées. Au fil du temps, la vie de l'État pharaonique paraît toutefois devenir plus chaotique. Aux cinq siècles de prospérité du Nouvel Empire succèdent sept siècles de troubles. Changements de maîtres et changements de frontières s'enchaînent jusqu'à l'avènement de la Pax Romana.

Pourtant, le caractère le plus remarquable de l'Égypte ancienne est sa prodigieuse continuité. Car au-delà des mutations territoriales et des bouleversements politiques, cette civilisation a perduré pendant plus de trois millénaires, fait unique dans l'Histoire. Depuis leur mise en place aux débuts de l’histoire écrite jusqu'à leur bannissement au triomphe du christianisme, les grands principes de la culture égyptienne se sont maintenus et préservés. Durant cette période, le mode de vie au bord du fleuve Nil a très peu évolué, toujours rythmé par la crue, les impôts et les dieux.

Selon l'historien grec Hérodote, « l'Égypte est un don du Nil ». Il avait observé à juste titre que le fleuve est indissociable de l'identité égyptienne antique, car sans lui l'Égypte n’existerait pas. Il était donc tout naturel que les habitants de la « Terre noire » en fassent un dieu important de leur panthéon. D’autant plus important que ce dieu pouvait se montrer capricieux : une mauvaise crue et les récoltes étaient perdues, entraînant la famine. Avant la construction du haut barrage d'Assouan, les paysans ont toujours vécu dans cette crainte.

Afin de pallier cette éventualité, une administration compétente s’est mise en place dès les origines. Les surplus de grains étaient prélevés par l’impôt et stockés en prévision d’années moins favorables où le besoin se ferait sentir. Une armée de scribes et d’intendants s’occupait scrupuleusement du recouvrement. Ce corps de fonctionnaires a constitué de tous temps le principal pilier du pouvoir royal, le socle de la richesse et de la puissance du pays jusqu’aux débuts de l’industrialisation.

Au sommet de la hiérarchie, dirigeant l’ensemble, coordonnant les services, une seule autorité : Pharaon. Le roi tire directement son pouvoir des dieux. Il est à la fois leur descendant et premier serviteur, donc ne saurait être mis en doute. L’institution pharaonique est surtout le symbole de l’unité nationale et une condition essentielle de la stabilité du pays (donc de son exploitation). Les envahisseurs successifs ne s’y sont pas trompés et ont constamment pris soin de sacrifier à la coutume. En se faisant couronner pharaons ils garantissaient la continuité de l’État tout en gagnant une certaine légitimité auprès du peuple.

Car le destin de celui qui occupe la fonction royale est intimement lié à celui de l’Égypte elle-même. Chaque affaiblissement du pouvoir central est potentiellement porteur de crise, alors que chaque fois qu’un homme fort occupe le trône, la paix du royaume est assurée. Ceci pourrait expliquer la facilité avec laquelle les Égyptiens ont accepté des rois étrangers, pourvu qu’ils respectent les traditions ancestrales.

Le système a prouvé sa force plus de temps que nécessaire. Les siècles ont finalement révélé ses limites et ses faiblesses. Sa trop lente évolution et son incapacité à s’adapter à un environnement en mutation l’ont conduit à se faire supplanter et dominer par ses voisins. Il lui fallut attendre de nombreux siècles pour briller à nouveau d’un éclat réel mais différent, celui du monde arabe.
Période prédynastique[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Période prédynastique égyptienne.
Un vase représentant des gazelles, typique de la période Nagada II.

Dans la période prédynastique, le climat égyptien est beaucoup moins aride qu'il ne l'est aujourd'hui. De vastes régions de l'Égypte sont recouvertes de savane arborée et traversée par des troupeaux d'ongulés. Les feuillages et la faune y sont alors beaucoup plus prolifiques et la région du Nil abrite d'importantes populations de gibiers d'eau. La chasse est une activité commune pour les Égyptiens et c'est aussi à cette période que de nombreux animaux sont domestiqués pour la première fois[9].

Vers -5650, de petites tribus vivant dans la vallée du Nil développent leur propre culture identifiable par leurs poteries et des objets personnels, tels que des peignes, des bracelets et des perles et démontrant d'importantes connaissances en agriculture et en élevage. En Haute Égypte, la plus importante de ces cultures primales est la culture de Badari, connue pour ses céramiques de haute qualité, ses outils en pierre et son utilisation du cuivre[10]. Dans le nord de l'Égypte, les cultures amratienne et gerzienne succèdent à la culture badari[11]. Celles-ci développent un certain nombre d'améliorations technologiques et des contacts avec les peuples de Canaan et de la cité portuaire de Byblos[12].

Dans le sud de l'Égypte, la culture Nagada, semblable à celle des Badari, commence à s'étendre le long du Nil à partir du quatrième millénaire avant notre ère environ. Dès la période de Nagada I, les Égyptiens prédynastiques importent de l'obsidienne d'Éthiopie pour façonner leurs lames et d'autres objets à partir d'éclats[13],[14]. Sur une période d'environ 1 000 ans, la culture Naqada se développe à partir de quelques petites communautés agricoles jusqu'à devenir une puissante civilisation où les dirigeants ont un contrôle total sur la population et les ressources de la vallée du Nil[15]. Le centre du pouvoir s'établit en premier lieu à Hiérakonpolis, puis plus tard à Abydos, élargissant ainsi son contrôle de l'Égypte vers le nord[16]. Ils établissent de nombreux échanges commerciaux avec la Nubie au sud, les oasis du désert occidental à l'ouest et les cultures de la Méditerranée orientale à l'est[16].

La culture Nagada fabrique une gamme très diversifiée de biens matériels, tels que de la céramique peinte, des vases en pierre de grande qualité, des palettes de maquillage, ainsi que des bijoux en or, en lapis-lazuli et en ivoire, reflétant la montée en puissance et la richesse de l'élite[17]. Ils mettent également au point un émail céramique connue sous le nom de faïence qui est utilisé jusque dans l'époque romaine pour décorer des tasses, des amulettes et des figurines. À la fin de la période prédynastique, la culture Nagada commence à utiliser des symboles écrits qui vont évoluer jusqu'à devenir le système hiéroglyphique complet utilisé pour l'écriture pendant l'Égypte antique[18].
Période thinite[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Période thinite.
La palette de Narmer représente l'unification des deux royaumes d'Égypte.

D'après les écrits du prêtre égyptien Manéthon, datant du IIIe siècle avant notre ère, la lignée des pharaons de l'Égypte antique se divise suivant trente dynasties successives à partir du pharaon Ménès[19]. Le roi Meni (ou Ménès en grec) est supposé avoir procédé à l'unification des deux royaumes de Haute et Basse-Égypte vers -3200[20]. En réalité, la transition vers un État unifié se déroule certainement de manière plus progressive que ce que les anciens écrivains égyptiens voudraient faire croire, même s'il ne subsiste aucune trace datant de l'époque de Ménès. Néanmoins, certains chercheurs croient maintenant que le mythique Ménès pourrait en réalité être le pharaon Narmer. Celui-ci est représenté en costume de cérémonie royale sur la palette de Narmer dans un acte symbolique d'unification[21],[22].

Au début de la période thinite, vers -3150, les premiers pharaons dynastiques consolident leur contrôle sur la Basse-Égypte en établissant leur capitale à Memphis, à partir de laquelle ils peuvent contrôler la main d'œuvre et l'agriculture de la région fertile du delta, ainsi que les routes commerciales vers le Levant qui sont tout autant stratégiques que lucratives. La richesse et le pouvoir grandissant des pharaons au cours de la période thinite se reflètent dans leur mastaba ouvragé et la présence de structures de culte funéraire à Abydos qui servent à célébrer le pharaon divinisé après sa mort[23]. L'institution forte de la royauté développée par les pharaons sert à légitimer le contrôle de l'État sur la terre, le travail et les ressources qui sont indispensables à la survie et à la croissance de la civilisation égyptienne antique[24].
Ancien Empire[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Ancien Empire égyptien.
Les pyramides de Gizeh.

D'importantes avancées sont faites en architecture, en art et en technologie au cours de l'Ancien Empire grâce aux gains de productivité agricole gérée par une administration centrale bien développée[25]. Sous la direction du vizir, des fonctionnaires collectent les impôts, coordonnent des projets d'irrigation pour améliorer le rendement des cultures, détachent des paysans sur des projets de construction et établissent un système de justice pour maintenir la paix et l'ordre[26]. Avec l'excédent de ressources mises à disposition par une économie productive et stable, l'État est en mesure de financer la construction de monuments colossaux et de commander des œuvres d'art exceptionnelles aux ateliers royaux. Les pyramides construites par Djéser, Khéops et leurs descendants sont les symboles les plus mémorables de la civilisation égyptienne antique et du pouvoir que détiennent les pharaons.

Avec la montée en puissance de l'administration centrale émerge une nouvelle classe composée de scribes instruits et de fonctionnaires à qui le pharaon accorde des propriétés en guise de paiement pour leurs services. Les pharaons accordent également des terres pour leur culte mortuaire et les temples afin de s'assurer que ces institutions disposent de suffisamment de ressources pour assurer le culte du pharaon après sa mort. À la fin de l'Ancien Empire, cinq siècles de ces pratiques féodales ont lentement érodé le pouvoir économique du pharaon qui ne peut plus se permettre de soutenir une vaste administration centralisée[27]. Au fur et à mesure que le pouvoir du pharaon décroit, les gouverneurs régionaux, appelés nomarques, commencent à défier la suprématie du pharaon. Cette situation, combinée avec des sécheresses sévères entre -2200 et -2150[28], cause finalement l'entrée du pays dans une période de 140 ans dominée par la famine et des troubles, connue comme la Première Période Intermédiaire[29].
Première Période Intermédiaire[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Première Période Intermédiaire égyptienne.

Après l'effondrement de l'administration centrale égyptienne à la fin de l'Ancien Empire, l'administration ne peut plus soutenir ou stabiliser l'économie du pays. En temps de crise, les gouverneurs des régions ne peuvent pas compter sur l'aide du roi et les pénuries alimentaires qui en découlent se transforment alors en famines et les différends politiques dégénèrent en petites guerres civiles. Pourtant, en dépit des difficultés, les dirigeants locaux qui ne doivent aucun tribut au pharaon usent de leur indépendance nouvellement acquise pour établir une culture florissante dans les provinces. Comme celles-ci contrôlent leurs propres ressources, les provinces s'enrichissent, comme en témoignent les sépultures plus vastes et de meilleure qualité dans toutes les classes sociales[30]. Dans un élan de créativité, les artisans provinciaux adoptent et adaptent les motifs culturels autrefois réservés à la royauté de l'Ancien Empire. Dans le même temps, les scribes développent des styles littéraires exprimant l'optimisme et l'originalité de l'époque[31].

Libérés de leur loyauté envers le pharaon, les dirigeants locaux commencent à rivaliser pour le contrôle du territoire et du pouvoir. En -2160, les dirigeants d'Hérakléopolis contrôlent la Basse-Égypte, tandis qu'un clan rival basé à Thèbes, la famille Antef, prend le contrôle de la Haute-Égypte. À mesure que la puissance des Antef grandit, leur contrôle s'étend de plus en plus vers le nord, jusqu'à ce qu'un affrontement entre les deux dynasties rivales devienne inévitable. Autour de -2055, les forces thébaines sous le règne de Nebhepetrê Montouhotep II défont finalement les dirigeants hérakléopolitains, réunissant à nouveau les deux royaumes et inaugurant ainsi une période de renaissance économique et culturelle appelée le Moyen Empire[32].
Moyen Empire[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Moyen Empire égyptien.
Tête d'Amenemhat III, dernier pharaon du Moyen Empire.

Les pharaons du Moyen Empire restaurent la prospérité et la stabilité du pays, stimulant ainsi une résurgence de l'art, de la littérature et des projets de construction monumentale[33]. Montouhotep II et ses successeurs de la XIe dynastie règnent sur Thèbes jusqu'à ce que le vizir Amenemhat déplace la capitale à Licht (oasis du Fayoum) juste après son couronnement autour de -1985[34],[35]. À partir de la ville de Licht, les pharaons de la XIIe dynastie entreprennent un vaste projet de remise en état et d'irrigation des terres pour augmenter la production agricole dans la région. En outre, l'armée reconquiert la Nubie, région riche en carrières et en mines d'or, tandis que les ouvriers construisent une structure défensive dans l'est du delta, appelée les « Murs du Prince », pour se défendre contre une attaque étrangère[36].

Avec la stabilisation du pouvoir politique et militaire, et l'opulence générée par l'exploitation des terres agricoles et des mines, la population du pays croît en même temps que les arts et la religion. Contrairement au comportement élitiste de l'Ancien Empire envers les dieux, le Moyen Empire connait une recrudescence de la piété (que l'on pourrait qualifier aujourd'hui de démocratisation) pour l'au-delà, dans lequel l'âme de tout homme est accueillie après la mort parmi les dieux[37]. De nouveaux sommets de perfection technique sont atteints au Moyen Empire à travers la littérature qui traite de sujets et de personnages sophistiqués avec un style éloquent[31] et la sculpture de reliefs qui saisissent les moindres détails de chaque chose[38].

Le dernier grand souverain du Moyen Empire, Amenemhat III, permet aux colons asiatiques de s'installer dans la région du delta du Nil pour fournir de la main d'œuvre suffisante pour ses campagnes particulièrement ambitieuses. Ses campagnes d'extraction minière et de construction, combinées avec les crues du Nil plus tard dans son règne, mettent à rude épreuve l'économie et précipitent le pays dans un lent déclin lors de la deuxième période intermédiaire. Au cours de ce déclin, correspondant aux XIIIe et XIVe dynasties, les colons asiatiques prennent peu à peu le contrôle de la région du delta pour finalement monter sur le trône d'Égypte, sous le nom d'Hyksôs[39].
Deuxième Période Intermédiaire[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Deuxième Période Intermédiaire égyptienne.

Vers -1650, au fur et à mesure que le pouvoir des pharaons du Moyen Empire s'affaiblit, les immigrants asiatiques vivant dans la ville d'Avaris, dans le delta oriental, prennent le contrôle de la région et contraignent le gouvernement central à se retirer à Thèbes, où le pharaon est traité comme un vassal qui doit rendre hommage[40]. Les Hyksôs (littéralement, les « souverains étrangers ») imitent le modèle de gouvernement égyptien et se désignent eux-mêmes comme des pharaons, intégrant ainsi les éléments égyptiens dans leur culture correspondant au milieu de l'âge du bronze[41].

Après leur repli, les rois de Thèbes se retrouvent pris au piège entre les Hyksôs au nord et leurs alliés nubiens, les Koushites, au sud. Après une centaine d'années d'inaction, les forces thébaines se rassemblent vers -1555 et contestent le pouvoir des Hyksôs dans un conflit qui s'étend sur plus de trente ans[40]. Les pharaons Séqénenrê Taâ et Kamosé réussissent finalement à vaincre les Nubiens, mais ce n'est que le successeur de Kamosé, Ahmôsis Ier, qui mène avec succès une série de campagnes qui libère définitivement l'Égypte de la présence des Hyksôs. L'armée devient ainsi une priorité pour les pharaons du Nouvel Empire qui suit afin d'assurer l'extension des frontières et sa domination complète sur le Proche-Orient[42].
Nouvel Empire[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Nouvel Empire égyptien.
L'étendue de l'Égypte antique à son apogée territorial.

Les pharaons du Nouvel Empire instaurent une période de prospérité sans précédent en sécurisant leurs frontières et en renforçant les liens diplomatiques avec leurs voisins. Les campagnes militaires menées sous Thoutmôsis Ier et son petit-fils, Thoutmôsis III, étendent l'influence des pharaons en Syrie et en Nubie. Elles renforcent également les loyautés et ouvrent l'accès aux importations essentielles telles que le bronze et le bois[43]. Les pharaons du Nouvel Empire commencent une campagne de grande envergure pour promouvoir le dieu Amon dont le culte est basé à Karnak. Ils construisent également des monuments à la gloire de leurs propres réalisations, tant réelles qu'imaginaires. La pharaonne Hatchepsout utilise ce type de propagande pour légitimer ses prétentions au trône[44]. Son règne a été marqué par le succès de ses expéditions commerciales vers Pount, un temple mortuaire élégant, une paire d'obélisques colossales et une chapelle à Karnak. Cependant, malgré ses réalisations, le neveu et beau-fils d'Hatchepsout, Thoutmôsis III cherche à effacer son héritage vers la fin de son règne, peut-être en guise de représailles pour avoir usurpé son trône[45].

Vers -1355, la stabilité du Nouvel Empire est menacée quand Amenhotep IV monte sur le trône et impulse une série de réformes radicales et chaotiques. Changeant son nom en Akhénaton, il promeut le précédemment obscur dieu soleil, Aton, comme divinité suprême et supprime le culte des autres divinités[46]. Il transfère la capitale à Akhetaton (Tell el-Amarna, de nos jours) et fait la sourde oreille aux affaires étrangères tout absorbé qu'il est par sa nouvelle religion et son style artistique. Après sa mort, le culte d'Aton est rapidement abandonné et les pharaons ultérieurs Toutânkhamon, Aÿ et Horemheb effacent toute référence à l'hérésie d'Akhénaton, maintenant connue comme l'époque amarnienne[47].

Vers -1279, Ramsès II monte sur le trône et continue à construire plus de temples, à ériger de nouvelles statues et obélisques et engendre plus d'enfants que tout autre pharaon dans l'histoire[48]. En chef militaire audacieux, Ramsès II conduit son armée contre les Hittites à la bataille de Qadesh et, après que les combats atteignent l'impasse, accepte finalement le premier traité de paix enregistré vers -1258[49]. La richesse de l'Égypte en fait cependant une cible de choix pour l'invasion, en particulier par les Libyens et les Peuples de la mer. Au début, l'armée réussit à repousser ces invasions, mais l'Égypte perd finalement le contrôle de la Syrie et de la Palestine. L'impact des menaces extérieures est par ailleurs aggravé par des problèmes internes tels que la corruption, le vol des tombes et les troubles civils. Les grands prêtres du temple d'Amon à Thèbes accumulent de vastes étendues de terres et des richesses qui contribuent à l'accroissement de leur pouvoir durant la Troisième Période Intermédiaire[50].
Troisième période intermédiaire
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